Notre idéal
Notre collectif se rassemble autour d’un idéal : que les personnes éloignées des savoir-faire techniques – par leur expression de genre ou leur orientation sexuelle – puissent collectivement reprendre confiance et se réapproprier ces pratiques. Nous souhaitons ainsi créer des temps de transmission en mixité choisie entre femmes et personnes LGBTQIA+ afin de mettre à distance, autant que faire se peut, les oppressions sexistes et patriarcales. La mixité choisie est vu par notre collectif comme une étape de transition que nous réfléchissons et questionnons activement. Nul espace ne peut être dénué entièrement d’oppression. Il nous semble donc encore nécessaire de proposer des espaces le plus loin possible de la pensée genrée dominante.
Nos luttes
La Douille s’inscrit dans une démarche anticapitaliste : on apprend à réparer plutôt que jeter, on se débrouille pour faire nous-même plutôt que faire faire à d’autres. Nous défendons une vision du prendre soin – des objets mais aussi de soi et des autres. Notre collectif s’inscrit aussi dans une démarche collective, en créant des espaces de solidarité, d’éducation populaire et de mutualisation de savoirs et pratiques. La Douille croit en la convergence des luttes : en tant que personnes concerné·es ou allié·es, nous sommes convaincu·es de la nécessité fondamentale de lutter contre toutes les formes de rapports de domination.
Rendre les savoir-faire techniques accessibles à toustes
Nous ne souhaitons pas idéaliser les activités manuelles, dont on sait la dureté et la précarité de celleux qui les exercent. Nous ne nous retrouvons pas dans les récupérations capitalistes du DIY, et souhaitons apprendre avec le plus d’autonomie possible, autant financière que matérielle. A ce titre, nous défendons des événements à prix libre, pour qu’ils puissent être accessibles à toustes mais aussi pour les auto-financer et garantir notre indépendance.
Nous ne sommes pas seul·es : inspiré·es des festivals de la Tenaille à Montpellier et de la Chignole à Marseille, nous nous inscrivons dans un mouvement qui nous dépasse et prend forme partout ailleurs, à travers des festivals mais également d’autres initiatives – des formations, chantiers participatifs, ateliers, etc.
Si vous vous reconnaissez dans ces mots, bienvenu·es !
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